Pourquoi est-il parfois si difficile de passer à l’action ?

28 Nov Pourquoi est-il parfois si difficile de passer à l’action ?

Nous éprouvons tous de la difficulté à passer à l’action à un degré différent. Mais pourquoi donc même si nous savons que nous devons le faire ? Même si nous savons que de prendre la décision, de poser le geste doit être fait pour grandir et être enfin plus heureux tant notre vie personnelle que professionnelle?

Pourtant depuis les dernières années, les études sur les facteurs qui contribuent au bonheur se sont multipliées, particulièrement avec les psychologues du courant de psychologie positive. Les résultats de leurs études sont connus et largement diffusés comme dans la littérature populaire.

Mais il reste que la majorité d’entre nous, connaissant même ces stratégies ont peine à passer à l’action et de mettre le tout en pratique.

Voici trois tentatives d’explication.
Le bonheur demande des efforts !
Bien oui, le bonheur demande des efforts et ce malgré que nous aimerions tous qu’il vienne tout seul, aisément. Aucun raccourci pas de comprimé pour atteindre ce fameux nirvana. La loi du moindre effort et notre léthargie nous empêchent donc de poser les gestes qu’il faut et encore plus d’être constant. Comme si l’on avait tendance à prendre la voie de la facilité, soit celle d’être malheureux, plutôt que de faire les pas nécessaires pour rendre sa vie plus épanouissante et plus heureuse.

De plus, notre société est fertile en moyens pour nous distraire de l’essentiel et pour nous rendre en apparence du moins, le malheur supportable. Il est facile en effet de s’étourdir et même de s’engourdir dans une zone neutre où l’on n’est ni heureux ni malheureux. Nous l’avons tous fait un jour ou l’autre. La zone que nous supportons sans plus…

Pour passer à l’action et changer, il faut que ce changement soit perçu comme une urgence, une nécessité, et que le statu quo soit perçu comme plus souffrant que le changement. Il faut donc finalement associer un tel inconfort, une telle douleur, une perte, à cet état neutre pour se mettre en mouvement. Il faut aussi associer dans son esprit des sensations plaisantes au fait de changer et très très inconfortables à ne pas le faire.

Passer à l’action = responsabilité !
Un autre point est probablement que l’on se réfugie souvent derrière des excuses pour ne pas passer à l’action. Nous ne vivons pas dans une société qui favorise la responsabilisation, mais plutôt dans un univers affligé de déresponsabilisation (c’est à cause de mon chum, mes enfants, de mes parents, de la température, des politiciens, de etc…) Donc la faute est à tout le monde et à tous les éléments extérieurs, mais pas la nôtre.

Le muscle de la décision !
Se motiver n’est pas une chose facile et chacun de nous pourrait nommer, sans problème, des dizaines de raisons toutes valables qui font que nous éprouvons de la difficulté à agir. Si certaines raisons sont bien réelles et parfois incontournables, il n’en demeure pas moins que tous ceux et celles qui éprouvent un bien-être profond et durable maintenant ont décidé, à un moment précis, de prendre la responsabilité de leur propre existence et de leur propre bonheur.

Ne serait pas la meilleure façon de sortir du syndrome de la victime ? Celle d’attendre, incapable de réagir, fuyant de toutes les façons possibles et parfois même dévastatrices ou attendant simplement que les choses arrivent de l’extérieur, sans devoir poser aucun geste pour que la situation change. Pour que le bonheur arrive enfin.

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