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Les marques que la violence psychologique laisse sur le corps…
Oui, la violence psychologique laisse des traces sur le corps et non seulement au niveau mental. En doutais-tu encore ?
La preuve en est le grand nombre de maladies que la science n’a pas été en mesure de traiter et de guérir complètement parce qu’elles obéissent à des causes ou sont des échos qui ne disparaissent pas avec un composé vendu en pharmacie.
Bien que l’on sache que le corps et l’esprit constituent une unité, on a encore tendance dans la pratique à les voir comme séparés. Cependant, tout ce qui affecte les émotions transforme également l’organisme. Nous sommes un tout ! Un fait ou une situation aussi choquante que la violence psychologique n’est pas une exception.
Le mythe persistant selon lequel la violence psychologique est moins importante et a des conséquences moins profondes que la violence physique est à bannir ! Il n’en est rien. Celle-ci blesse tout autant et même peut-être davantage, et laisse des traces dans le corps semblables à celles que laisserait un coup.
La gastrite émotionnelle ou nerveuse, un signe de violence psychologique
La gastrite est l’inflammation de la muqueuse gastrique, cette couche qui recouvre l’estomac à l’intérieur. Les principaux symptômes de ce problème de santé sont une douleur aiguë dans la région abdominale, une sensation de brûlure dans le ventre et beaucoup de brûlures d’estomac. De tels symptômes peuvent être invalidants.
Ce type de gastrite s’accompagne par ailleurs de quelques symptômes émotionnels. Les plus visibles sont l’inquiétude ou la préoccupation, le stress, la nervosité et la tension. La principale cause de ce problème est précisément l’anxiété, avec ses multiples caractéristiques.
La gastrite émotionnelle ou nerveuse est dans de nombreux cas une trace physique de la violence psychologique que la personne s’inflige (auto-infligée). Il existe une auto-exigence très forte qui conduit à une tension émotionnelle constante. Cela déclenche un épisode de stress et qui, au fil du temps, conduit à l’anxiété. La personne affectée n’écoute pas ce que lui dit son corps. Elle s’agresse et se blesse, souvent sans s’en rendre compte.
L’hypertension
L’hypertension est une autre des conséquences qui peuvent dériver de la violence psychologique. L’être humain est phylogénétiquement préparé à réagir à des situations de danger. Le corps et l’esprit réagissent à tel danger en déclenchant des réactions qui cherchent à préserver la vie.
La tension artérielle augmente lorsqu’il existe un signal de danger et que le corps doit se préparer à la défense ou à la fuite. Lorsque le danger disparaît, la tension revient à son rythme normal. Si le danger est dans l’esprit, une situation de risque constant est alors vécue, ce qui amène la personne à maintenir une tension élevée afin de rester alerte.
Ceux qui se sentent attaqués ou méprisés ont tendance à développer de l’hypertension. Ils restent dans une position défensive contre la violence psychologique qui s’exerce sur eux. Il est souvent habituel qu’il s’agisse de personnes se trouvant dans des environnements hautement conflictuels et, souvent, dangereux pour leur intégrité.
Les épanchements oculaires
Les épanchements oculaires sont les hémorragies qui apparaissent parfois dans la partie blanche de l’œil (sclérotique). Ce type de saignement ne produit généralement aucun symptôme. Ils ne font pas souffrir, ils n’affectent pas la vision et ne causent pas de gènes dans les yeux. Ils apparaissent simplement un jour, puis disparaissent. La science ignore la raison pour laquelle cela se produit. Il existe néanmoins de nombreuses hypothèses à ce sujet.
Du point de vue psychosomatique, l’épanchement oculaire peut parler de violence psychologique. Cela peut être interprété comme un coup émotionnel reçu au visage, mais dont les causes et les conséquences ont décidé de se réprimer. Le corps réagit comme s’il avait effectivement reçu un coup sur le visage, même si ce dernier n’était pas physique.
L’épanchement oculaire peut être interprété comme une blessure par ce qui a été vu ou qui ne se voit pas mais pas nécessairement physique. Il s’agit d’une façon pour l’esprit d’exprimer, à travers le corps, qu’il souffre du panorama qu’il contemple. Cela se produit dans des conditions de violence psychologique.
Malheureusement, on ne s’accorde que trop peu souvent l’importance à la santé émotionnelle qu’à la santé physique. Comme s’il s’agissait de deux domaines indépendants et de pertinence très différente. Il s’agit d’une grave erreur. Les expériences négatives, telles que la violence psychologique, entraînent non seulement des maladies physiques, mais peuvent même conduire à la mort. Il va de soi de commencer à croire que prendre soin de notre monde intérieur permet de préserver notre vie.