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L’équithérapie ou la thérapie par le cheval, et pourquoi pas ?
L’équithérapie ? C’est simplement la prise en charge thérapeutique d’une personne en souffrance par l’intermédiaire du cheval.
L’objectif de l’équithérapie est de diminuer les symptômes psychopathologiques, psychologiques ou physiques d’une personne à l’aide de la présence d’un cheval. Cette thérapie peut être utilisée autant par les enfants que par les adultes qui présentent des difficultés psychologiques, physiques ou comportementales.
Cette thérapie est aussi fréquemment utilisée pour les enfants et adultes ayant des pathologies mentales, comme par exemple une psychose ou des troubles de la communication comme l’autisme. Il y a aussi le traitement par cette thérapie des troubles de la motricité comme : la sclérose en plaques, les troubles du langage, l’hyperactivité, les difficultés d’intégration et la psychose infantile.
Pour ceux et celles qui se demandent si le cheval est un véritable thérapeute, nous pouvons facilement dire oui ! La rencontre avec le cheval, le toucher, le caresser provoquent une communication étroite entre le patient et l’animal, tout à fait comme avec un chat, chien, lapin, furet ou oiseau, animaux utilisés dans la zoothérapie.
Dans le cas de l’équithérapie, le cheval est utilisé de la même façon comme un médiateur valorisant qui transmet au patient un contact sans jugement ou sans avis. D’ailleurs, il n’est pas toujours nécessaire de monter sur le cheval lors d’une séance. Le cheval peut être aussi simplement utilisé pour établir un contact entre l’être humain et l’animal, comme le rôle principal de la zoothérapie. Le contact du toucher est un des rôles majeurs de ce style de thérapie.
Tout comme dans le cadre de la zoothérapie, le cheval ne guérit pas. Il est un outil, un lien facilitant entre le patient et le thérapeute. Il est un baromètre à émotions, une sorte de ce miroir que peut ressentir le patient.
Proie à l’état naturel, le cheval possède des canaux sensoriels excessivement développés, qui le rendent réceptifs à tout ce qui l’entoure. « Il nous permet de lire ce qui en train de se passer intérieurement chez le patient », explique Nicolas Emond. « Quand celui-ci ressent de la peur, ou de la satisfaction, le thérapeute ne va peut-être pas pouvoir le décrypter tout de suite, le cheval, si ! Et il va réagir. Le thérapeute peut alors lire l’animal ».
Travail du cheval en liberté – diriger son cheval, interpréter ses réactions…- ; pansage -brosser, s’occuper d’un autre ; travail monté –exercices sur l’équilibre, relaxation, jeux de rôles-… Une séance se construit de façon générale autour de ces trois étapes. Il n’y a d’ailleurs jamais aucune obligation de le monter.
Un animal qui ne manque pas d’être impressionnant ! Mais dans tous les cas, thérapie ou simplement équitation, nous gagnons tous à être en contact avec le cheval qu’il en soit pour reprendre confiance en nous, ou pour faire le constat que nous sommes seuls à détenir les clés pour se prendre (ou reprendre) en mains.